Quels sont les risques d’un échantillon non représentatif ?
L’échantillon est à comparer au besoin de base de la pyramide de Maslow : ce n’est pas la peine de passer aux étapes suivantes — examen physique, division, analyse et interprétation — tant que le besoin de base ne sera pas satisfait. En Europe, le règlement UE n°691/2013 du 19 juillet 2013 ou la norme NF V 03-777 de décembre 2013 font partie des mesures qui encadrent strictement sa pratique, mais les écarts sont nombreux.
D’un échantillon non représentatif peuvent découler des divisions et des analyses qui donneront des résultats pouvant conduire à de fausses orientations. Ceux-ci sont en effet le fondement de toute interprétation, entraînant bien souvent des décisions irréversibles en matière réglementaire, zootechnique ou technologique. Il ne pourra être posé un vrai diagnostic aboutissant à une décision adaptée comme, par exemple, une renégociation de prix d’intrants ou une non-commercialisation de produits. Un mauvais échantillon peut donc amener à prendre des décisions coûteuses sans effet sur la problématique posée. Les conséquences peuvent être très diverses : mise en quarantaine, retrait du produit, indemnisation, reformulation, changement d’intrant ou d’aliment, mise en cause injustifiée de fournisseur ou de client, changement de matériel…